Signature de l’arrêté sur le mécanisme de capacité : Un grand pas en avant en faveur de la sécurité d’approvisionnement

La Ministre Ségolène Royal vient de signer, ce matin, l’arrêté sur la mise en œuvre du mécanisme de capacité. Quatre ans après le vote de la Loi NOME qui instituait ce dispositif, c’est une excellente nouvelle que l’UFE, très fortement impliquée depuis de nombreuses années, dans la réflexion sur les outils à mettre en œuvre pour assurer à moyen terme la sécurité d’approvisionnement, tient à saluer.

Cette signature est la reconnaissance de plusieurs années de coopération et de travail remarquable entre RTE, la DGEC et l’UFE.

En effet, dès 2008, l’UFE a souligné que, malgré la maîtrise de la demande en énergie, la croissance constante et forte de la demande en pointe s’est accélérée, appelant à mettre en place de nouveaux outils pour assurer la sécurité d’alimentation à tout instant. En 2009, l’UFE a ainsi apporté une contribution très active au Rapport des parlementaires Bruno Sido et Serge Poignant sur la pointe en électricité, étape fondatrice vers le vote de la Loi NOME qui institue le mécanisme d’obligation de capacité.

Depuis lors, avec la transition énergétique et le développement des renouvelables intermittentes, avec la pénétration croissante de l’électrification et le changement de nature de la demande, la sécurité d’approvisionnement est devenue un sujet central en France mais aussi désormais, plus largement, en Europe.

Alors que la Commission européenne elle-même s’empare du sujet en lançant sa réflexion sur les marchés de capacité dans l’UE, l’UFE a d’ores et déjà anticipé cette démarche en nouant un partenariat avec son homologue Allemand BDEW. Au printemps 2015, l’UFE et BDEW publieront les résultats de leur étude conjointe sur la complémentarité entre marché de l’énergie et marché de capacité en France et en Allemagne.

Pour l’UFE, la sécurité d’approvisionnement du système électrique doit d’ores et déjà être appréhendée dans une dimension plus régionale et européenne.