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20 septembre 2010

Le constat de Montréal : on a besoin de toutes les énergies !

édito: 20 septembre 2010

Une assistance nombreuse, des intervenants de haut niveau, la présence de plusieurs ministres du Canada et du Québec: tous les ingrédients étaient réunis pour faire de l’édition 2010 du Congrès mondial de l’énergie à Montréal, la semaine dernière, un succès. En toile de fond des débats: la formidable croissance de la demande en énergie dans le monde et le constat que toutes les sources d’énergie devront être mobilisées pour y répondre.

Comme souvent dans des rencontres internationales de ce niveau, le Congrès Mondial de l’Energie de Montréal a permis de dégager les grandes préoccupations du moment, les inflexions, voire les ruptures, qui toucheront l’industrie de l’énergie.

Dans cette édition 2010, la tonalité dominante aura été celle d’un consensus des énergéticiens autour d’un constat commun: l’avenir passe par un mix de solutions énergétiques complémentaires car les besoins de la planète sont tels que toutes les énergies doivent être mobilisées.

Parmi les grands sujets abordés, la surabondance du gaz, avec les “Shale gas” *, est ressentie comme un véritable «séisme», qui, non anticipé, modifie sensiblement les équilibres actuels. La véritable incertitude est, désormais, de savoir s’il s’agit d’un phénomène conjoncturel ou d’une tendance lourde. La crise financière et ses impacts économiques ont remis l’accent sur l’importance de la compétitivité de l’énergie et son rôle dans la sortie de crise.
La question du développement des pays émergents est devenue également centrale, avec un impact considérable sur les dynamiques de croissance économique de ces régions. Le renouveau du nucléaire constitue aussi, dorénavant, un élément marquant du paysage, avec un focus particulier sur l’exigence de sûreté et l’appel à des règles de certification internationales, alors que la question de la compétitivité du nucléaire face aux autres sources d’énergie n’a pas été clairement débattue. L’essor des énergies renouvelables a, quant à lui, été abordé comme une donnée d’entrée et les débats ont essentiellement porté sur la capacité des “grids” à supporter leur production intermittente. Les témoignages ont été, de ce point de vue, très contrastés: tandis que le Québec indiquait qu’après avoir atteint 10%, il s’interrogeait jusqu’où il était possible d’aller, l’Espagne s’affichait déjà à 46% d’EnR, et le Brésil annonçait une politique, en leur faveur, “sans limite”.

Et le climat dans tout ça?

Face au message de fond sur la formidable croissance des besoins énergétiques, il est à noter que la préoccupation du climat est apparue en mode mineur. Ainsi, un représentant indien a longuement évoqué le formidable potentiel charbon de l’Inde et la «chance» qu’il représentait pour son pays…sans même évoquer la question des émissions de CO2. De fait, d’une manière générale, la séquestration du carbone sera presque passée sous silence durant ces rencontres, simplement évoquée comme une piste d’avenir au cours de certaines interventions. De même, l’efficacité énergétique n’aura pas été au centre des débats. En revanche, les «smart grids» ont été plusieurs fois au cœur des échanges, de même que les «smart power», concept plus nouveau qui rejoint celui de notre système électrique intelligent, mais qui apparaissent plus comme le résultat d’une évolution technologique permettant une optimisation, que comme une véritable révolution modifiant le modèle des systèmes électriques traditionnels.

Pour autant, quelques débats ont eu lieu autour des accords internationaux sur le climat, soulignant la nécessité de créer un cadre aux côtés des politiques nationales adaptées aux contextes locaux. De même, l’appel a été clairement lancé à la nécessaire mobilisation des capitaux privés dans un cadre régulatoire stable et clair. La dominante des interventions a, cependant, constitué un plaidoyer, sans réel contrepoint, sur la vertu du marché – avec une intervention de Pascal Lamy, directeur général de l’OMC, par exemple – l’absence de barrières dans une organisation mondiale du commerce étant, selon lui, garante de compétitivité et de création d’emplois. Enfin, dans son propos de clôture, le président du Conseil Mondial de l’Energie (CME), Pierre Gadonneix, rappelant les quatre thèmes du Congrès qu’étaient l’accessibilité, la disponibilité, l’acceptabilité et la responsabilité, a fait un vibrant plaidoyer pour les 2 milliards d’individus de la planète privés de l’accès à l’énergie, soulignant que c’est parce qu’il faut mettre fin à cette pauvreté énergétique qu’il convient d’encourager la croissance de l’industrie énergétique et non la limiter, et mentionnant, au passage, l’importance du juste signal prix pour les industriels du secteur de l’énergie

“Shale gas” ou GNC: gaz “non conventionnels”

Présentation de l’UFE

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