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09 mars 2012

La RSE : outil de performance des entreprises

Edito: 12 mars 2012

Depuis plusieurs années, la mondialisation, la déréglementation de l’activité économique, les crises financières ont fait émerger une demande de plus en plus forte de la part de la sociétécivile face aux entreprises: celle de rendre des comptes sur leurs pratiques socialesetenvironnementales. Pour Robert Durdilly, président de l’UFE mais aussi Président du Comité RSE et membre du Conseil Exécutif du MEDEF, la Responsabilité Sociale des Entreprises est un véritable levier de création de valeurs pour les entreprises, quels que soient leur taille ou leurs secteurs d’activités…

A l’occasion d’un colloque organisé au sein du Medef, la semaine dernière,pour promouvoir la démarche RSE auprès de l’ensemble des entreprises françaises, de nombreuses personnalités du monde économique et politique, français et européen, sont venues apporter leur témoignage sur la notion de responsabilité sociale des entreprises. Citant le Tycoon américain Warren Buffet, Laurence Parisot a rappelé qu’on mettait «vingt ans à bâtir une réputation, et cinq minutes à la détruire». Car c’est bien de cela qu’il s’agit lorsqu’on parle de RSE: une notion fondée sur le droit de regard des différentes parties prenantes de l’entreprise – ses clients, ses actionnaires, ses salariés, ses fournisseurs -sur ses activités et ses pratiques. Une obligation morale pour l’entreprise d’agir dans le respect d’une certaine éthique et de rendre compte de ses actions.

Une contribution à la performance globale de l’entreprise

Comme l’a souligné le député Bertrand Plancher, rapporteur de la loi Grenelle 2, «face aux opinions publiques de plus en plus formées et exigeantes, les entreprises en capacité de répondre à ces aspirations éthiques seront gagnantes sur tous les plans». En effet, la RSE, qui est l’intégration volontaire par l’entreprise des préoccupations environnementales, sociales, et de gouvernance à ses activités économiques, industrielles ou de services, est, avant tout, un outil de gestion des risques: économiques, comme le rappel de produits défectueux; éthiques, comme les amendes pour non-respect de la concurrence ou les sanctions pénales pour délit d’initié; industriels, comme dans le cas de l’explosion de l’usine AZF ou, plus récemment, de la plate-forme offshore de BP aux USA; et sociaux, comme le non-respect des droits humains dans le travail (le travail des enfants chez un sous-traitant). Désormais, la pérennité d’une entreprise passe aussi par ces critères,a rappelé Luc Rousseau, Directeur général de la compétitivité, de l’industrie et des services au Ministère de l’économie: «la RSE est au cœur de la stratégie industrielle des entreprises et son intérêt, pour elles, est multipleparce que c’est le moyen de rassurer à la fois ses actionnaires, ses clients et ses collaborateurs».Les grands groupes industriels, au premier rang desquels on trouve les énergéticiens EDF et GDF SUEZ, ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. Pour eux, même si le risque «zéro» n’existe pas, les critères extra-financiers contribuent à le diminuer et font partie intégrante, de façon très concrète sur le terrain, d’une gestion performante et d’une reconnaissance sur le long terme. Jean-Pierre Clamadieu, Président directeur général de Rhodia et qui préside aussi la Commission Développement Durable du Medef, a expliqué comment l’intégration de la RSE dans sa stratégie industrielle avait fortement contribué au redressement de Rhodia il y a quelques années, mais aussi participé à la fusion harmonieuse entre le groupe et Solvay récemment. De nombreux intervenants au colloque ont témoigné en ce sens des bénéfices apportés par la RSE pour leur entreprise: réduction des coûts, réponse aux attentes des clients, développement de nouvelles activités et du chiffre d’affaires, mobilisation du personnel, amélioration des relations avec les investisseurs et les fournisseurs/sous-traitants.

Un enjeu pour toutes les entreprises

Conscient que peu de PME sont impliquées pour l’instant dans la RSE, Robert Durdilly en a fait un enjeu majeur de sa démarche. En effet, les entreprises de moins de 250salariés représentent 98% des entreprises en France et en Europe. Les impliquer dans des pratiques socialement responsables, sans pour autant accumuler de contraintes onéreuses, contribuera à leur compétitivité et à leur solidité face à la concurrence a-t-il déclaré lors du colloque. A ce titre, l’exemple de l’Allemagne est assez édifiant. Si outre-Rhin, le concept RSE en lui-même est assez récent, le pays a une culture très forte en matière de technologies environnementales et sociales. Ses PME, qui représentent80% du tissu industriel, portent, en réalité, la croissance verte depuis de très nombreuses années déjà, avec un niveau de performance élevé. A l’issue du Forum national sur la RSE, l’ensemble des parties prenantes (syndicats, ONG, gouvernement, entreprises) s’est d’ailleurs accordé sur une approche de la RSE basée sur le volontariat, avec un soutien aux entreprises dans leur effort de promotion des actions RSE.

Une démarche à amplifier

Si la récente loi Warsmann demande désormais aux grandes entreprises de montrer l’exemple et d’établir des Rapports RSE chaque année, les PME ont besoin d’être accompagnées. Comme l’a souligné Robert Durdilly, il s’agit de mettre en mouvement toutes les entreprises, quelle que soit leur taille,pour amplifier la démarche. C’est en ce sens qu’un Guide Pratique leur est proposé pour les aider concrètement, étape par étape. Deux autres outils verront le jour dans les mois à venir: un Observatoire des relations entre entreprises, agences de notation et investisseurs, et une plateforme nationale de la RSE pour développer le dialogue entre les Pouvoirs Publics et les entreprises.

Présentation de l’UFE

Présentation de l’UFE
Présentation de l'UFE

L’Union Française de l’Électricité (UFE) est l’association professionnelle du secteur de l’électricité. Elle représente les entreprises de l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur électrique français : producteurs, gestionnaires de réseaux, fournisseurs d’électricité et de services d’efficacité énergétique, en passant par les opérateurs de stockage et des effacements, et du pilotage des consommations.

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