Colloque de l’UFE : notre futur sera électrique, numérique et bas carbone

Le 8 octobre prochain se tient le Colloque annuel de l’UFE, inauguré cette année par le Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius. Temps fort du secteur de l’industrie électrique, cette manifestation, qui a reçu le Label COP21-Paris 2015, sera articulée autour du thème de l’innovation pour répondre à l’impératif de croissance bas-carbone, aux enjeux de la transition énergétique, et au défi de la révolution numérique…

Le monde change et s’accélère. La France, dans les 30 prochaines années, verra sa population croître de 9%. Nous serons de plus en plus nombreux à vivre en milieu urbain. Les territoires et les villes de demain vont devoir s’adapter, muter pour répondre aux multiples problématiques que soulève cette concentration urbaine : des logements moins énergivores, des transports plus durables, des infrastructures à moderniser, des besoins énergétiques à faire évoluer vers des consommations moins carbonées, une demande en électricité de plus en plus forte, accentuée entre autre par l’impact de la révolution numérique…

Toutes ces thématiques seront au cœur des interventions et des débats de la matinée du Colloque qui sera clôturée par la Secrétaire d’Etat au Numérique Axelle Lemaire.

L’électricité décarbonée au cœur d’une société plus sobre en énergie
Dans cette course contre la montre qu’est désormais la lutte contre le changement climatique, les différentes tables rondes souligneront comment croissance économique, ré-industrialisation et réduction des émissions de gaz à effet de serre peuvent se conjuguer positivement grâce au concours majeur d’un système électrique #4.0 ultra-numérisé, performant et décarboné. Plus encore, le Colloque abordera aussi la question fondamentale de la sécurité d’approvisionnement d’un système électrique en pleine mutation, de plus en plus européen, quand bien même l’énergie reste une compétence nationale. Dès lors, se pose la question cruciale de la convergence des politiques énergétiques entre elles et, en creux, celle d’un fonctionnement du marché capable d’assurer un financement non subventionné des investissements à réaliser dans les prochaines années pour adapter l’ensemble des infrastructures électriques aux bouleversements de la transition énergétique.